Liliane Plouzeau, son parcours, pourquoi la Marionnette
Liliane Plouzeau se consacre au théâtre pendant 25 ans en tant que comédienne ou metteure en scène en parallèle d’une première vie professionnelle dans la fiscalité-gestion d’entreprises.
Cabaret, pièces de théâtre allant des auteurs classiques à contemporains, Son et Lumières (5 dont un avec 400 figurants) ont accompagné sa quête vers un univers théâtral aux champs d’explorations multiples.
Pendant six ans, elle est présidente de l’association culturelle FRC. En 2007, aboutit enfin la construction d’un centre culturel de proximité « Les Planches » à Courdemanche .
Après une solide formation théâtrale (Conservatoire d’Art dramatique (92) et diverses autres formations), après de nombreux spectacles en tant que comédienne ou metteure en scène, Liliane quitte son emploi au CER France pour fonder la Compagnie Lily en 2008.
A la suite d’un atelier sur Dario Fo animé par la Cie PETIT THEATRE (44), après la découverte de la fabrication d’une marionnette à fils avec MARY SHARP de la CIE FULL CICLE (31) Liliane décide de devenir marionnettiste professionnelle.
De 2008 à 2010 s’engagent alors TROIS ANNEES INTENSES autour de la Marionnette.
Au THEATRE AUX MAINS NUES (75), école professionnelle pour marionnettiste :
Si au TMN, la formation a pour support la Marionnette à gaine contemporaine, Liliane est attirée par la Marionnette à fils.
Tel un compagnon du devoir, elle part dans les ateliers des FRASCONE Darlène et Bruno (49), de VENKO KIOSSEV(21), pour apprendre les techniques différentes de fabrication de marionnettes à fils.
Dans l’atelier de Jean Michel GUINAND (37), elle découvre le théâtre de Guignol, le moulage, au THEATRE de la NEF (75) la fabr-ication d’une tête en latex avec Carole Allemand, créatrice de la célèbre marionnette Kirikou.
Puis vont s’enchainer les créations de spectacles toujours réalisés avec Liliane Plouzeau et des musiciens en live. Lancement d’une saga avec Valentine, la première marionnette de la Compagnie Lily.
09/2008 Valentine et le Végétal (commande de la Chambre d’Agriculture- TP)
En 08/2009 La Poule Géante de Valentine (2m/3m – déambulation)
En 06/2010 Valentine dans les jardins (poésie-chant-jeux de mots – TP)
En 12/2010 Valentine et le sapin de Noel (d’après le Petit Nicolas JP)
En 04/2011 Valentine chez les tziganes (Un fresque- TP)
En 06/2012 Gigi la vache et la Génomie bovine ( commande par un Organisme de Génétique OGER)
En 04/2013 Valentine et les souliers (Une farce -JP)
En 09/2015 Un hérisson sous l’escalier(une comédie musicale – TP)
En 09/2016 Qui est-là ? (Un conte fantastique – TP)
En 07/2017 Le Paon à Paderborn (déambulation)
En parallèle aux tournées, chaque année Liliane accompagne un projet pédagogique (écoles, centres d’handicapés, comité des fêtes, centres culturels) dont un avec 112 ELEVES et 112 MARIONNETTES !
2013, elle organise le premier Festival »Les Rencontres de la Marionnette » en Sud Sarthe, présidé par ALAIN RECOING , avec la présence de THEMAA et différents lieux du département : Centres Culturels de Coulaines, de Sargé-les Le Mans et Courdemanche avec 50 bénévoles du canton.
Six spectacles de la Compagnie Lily ont été présentés à Charleville-Mézières dans le cadre du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (2009/2011/2013/2015/2017)
Main tendue en 2009 par Daniel Patiès, directeur de la MJC devenue MCL Ma Bohème Accueil fabuleux d’un public de connaisseurs. Immense honneur pour la Compagnie Lily d’avoir été séléctionnée plusieurs fois
Arrêt de l’activité ponctuée de quelques reprises, suite à des problèmes de santé de Liliane Plouzeau.
Prévu redémarrage en 2025/2026.
Lors d’un stage sur Dario Fo, jouer plusieurs personnages, avec des voix différentes, cela m’a énormément plu d’une part et
d’autre part, mettre en scène des pièce de théâtre, des histoires, cela a toujours été un bonheur pour moi.
Alors pourquoi avec des marionnettes ?
Financièrement, associer ces deux points de départ, cela devrait pouvoir se réaliser avec un coût abordable.
(La suite me fera revenir sur ce propos car monter un spectacle de marionnettes avec la fabrication, des musiciens, voire un metteur en scène demande beaucoup de fonds, pour la Compagnie Lily, de 25 000€ à 40 000 €)
Décision prise en 2008, je pars en formation et là, je découvre un univers MErVeiLleuX !
Tout d’abord, je voulais monter une auberge de jeunesse et apprendre le français à des étrangers avec de la Marionnette.
La Chambre de Commerce m’a vivement conseillée de commencer par la Marionnette.
Sage conseil et s’occuper d’hébergement a très vite été relégué dans le fonds d’un placard.
Sur 3 ans, d’ateliers de marionnettistes en ateliers – Paris, Dijon, Nantes, Tours et près de Toulouse, les dés sont jetés : je veux être marionnettiste.
Quel bonheur de fabriquer et de voir comment tous ces personnages deviennent tellement vivant en nous !
Je dis bien « vivant en nous ». Tout le corps du marionnettiste est impliqué avec une force inimaginable sur scène.
Tout passe par le corps, le bras et enfin la main.
Cela étant, si la marionnette n’est pas un bibelot, elle n’est pas, non plus un objet « fétiche ». Elle est notre outil de travail.
Au début, elle fait beaucoup d’allers-retours, plateau/atelier.
Pour moi, elle doit sortir de l’atelier, parfaitement constuite, surtout avec la marionnette à fils car après, elle est dans le jeu avec le-les musiciens, comédien, l’éclairage, les entrées-sorties de coulisses.
.Elle n’est plus de bois mais avec un coeur qui palpite, pour partager des émotions avec le public.
Pour la marionnettiste que je suis, ce partage est si puissant, si merveilleux que je voudrais qu’il ne cesse jamais.
Le plus difficile dans le métier est l’énorme travail de préparation : montage-démontage pour les répétitions, spectacles, rangements, les transports même s’il y a un régisseur, que nous sommes une équipe.
Mais mettre le premier pied pour entrer en scène et l’instant d’après, tout oublier, n’être plus qu’un avec la Marionnette, jouer avec la complicité du-des musicien (s), comédien, cela n’a pas de prix.
Liliane Plouzeau
Liliane Plouzeau, comédienne et metteure en scène » Loup Garou » de Roger Vitrac. Ici avec Marc Lebreton.
La mise en scène a toujours été pour elle, objet de passion et de créativité. Le point d’orgue a été celui d’orchestrer avec une équipe de 25 responsables, le Son et Lumières « Le Jardin des Dieux » avec 400 figurants au château du Grand Lucé (72)
C’est ainsi grâce à la qualité des prestations du FRC qu’a pu éclore le projet d’une vrai salle de spectacle dans le petit village de 600 habitants.
Le bal des Voleurs d’Anouith mise en scène par Liliane Plouzeau avec toute l’énergie et la créativité de l’équipe.
Le choix d’une interprétation clownesque a intéressée l’éditeur du livre de français pour toutes les classes de … !
Mon investissement dans plusieurs Son et Lumières, pour l’écriture à plusieurs, la réalisation de bandes Son, la mise en scène m’ont conduit à me poser sérieusement la question d’un changement de cap professionnel.
Le dernier Son et Lumières avec 400 figurants m’avait demandé deux années de travail avec toute une équipe.
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